Antigua & Barbuda

  Depuis mon séjour à Tulum, je suis tombée amoureuse des Caraïbes. En même temps, ce n’est pas très difficile, la mer y est bleu turquoise, le sable y est fin et très doux, et la farniente y est quasiment obligatoire. Surtout, c’est le contraste avec la vie frénétique New Yorkaise que je recherche le plus. Depuis, c’est devenu presque une tradition. Je suis revenue récemment de quelques jours en Jamaïque qui m’ont bien ressourcée (post à venir) mais l’année dernière, c’est à Antigua que nous nous sommes rendus pour échapper un peu à l’hiver New Yorkais. Je vous laisse avec quelques photos qui me font encore rêver… 
Pour les infos pratiques : nous sommes descendus à l’hôtel Cocobay sur l’île d’Antigua. C’est un hôtel tout compris qui était rempli d’habitués, ce qui est un toujours un bon signe. Très romantique et intime, je ne peux que le recommander !

ClassPass, ma nouvelle façon de faire du sport à New York

Photo : ClassPass
 
Ça fait des années que j’attends cela. Le déclic. Cette envie, ce besoin irrépressible et même ce goût du sport. Au fil des années, j’ai tout essayé ou presque. Certains sont restés plus longtemps que d’autres, mais je n’ai jamais fait partie de celles qui se sentent mal si elles ne se bougent pas plusieurs fois par semaine. Certes, j’ai connu des périodes assez sportives, par exemple, lorsque je pratiquais le bootcamp et voyais plus un entraîneur particulier, mais ça n’a jamais duré beaucoup plus d’un an. Ma dernière découverte ? Les pilates. Je n’ai jamais été aussi accro à une activité physique et je crois bien que c’est parti pour rester. Huit mois que je pratique deux à trois fois par semaine, il me paraît évident que l’on a passé la passion des débuts.
Et puis j’ai découvert ClassPass. Le concept m’a intriguée pendant des mois, mais je n’étais pas sûre de pouvoir faire assez de sport pour que ça vaille le coup. Ironiquement, c’est leur offre illimitée, proposée pour l’été, qui m’a faite craquer. Mais Classpass, c’est quoi ? En gros, c’est un abonnement à la majorité des studios de fitness de New York (mais ça existe aussi dans le New Jersey et dans d’autres villes des US comme Boston, LA et San Francisco). 
 
Le concept de base : 10 classes par mois dans n’importe quel studio participant pour $99 avec une limite de trois classes par studio, l’idée étant de diversifier sa pratique sportive. Pendant l’été donc, la limite des dix classes a été levée et, depuis le 1er juillet, je suis allée à plus de 25 cours de pilates, spinning et barre (entre autres) un peu partout dans Manhattan (mais il y a aussi pas mal de studios dans Brooklyn et dans le Queens). J’ai enfin pu tester l’Aqua studio (spinning dans l’eau), ai pris un cours de danse “Glee”, et me suis rendue avec le sourire à tous un tas d’autres studios. C’est ludique car on peut tout essayer et je n’ai jamais été aussi en forme.
Le système a bien sûr quelques inconvénients : le site internet n’est pas des plus navigables, il est difficile de réserver dans les studios les plus prisés et/ou aux heures de pointe. Il veut mieux réserver ses classes une semaine à l’avance pour avoir de la place et en cas de besoin, il faut annuler une classe 24 heures avant sous peine d’une pénalité de $20 (mais cela motive justement à y aller !). 
Mais tant que l’on est un peu flexible et que l’on a envie d’essayer des nouveaux sports/studios à moindre coût, c’est un super plan. Par exemple, un seul cours de spinning ou pilates à New York peut coûter plus de $30 plein pot.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que Classpass a décidé de rester illimité jusqu’à la fin de l’année pour ceux qui s’engagent jusqu’à fin 2014. Il y a une liste d’attente donc mieux vaut s’inscrire rapidement pour ceux que cela intéresse. Je précise que ce post n’est absolument pas sponsorisé, je suis juste fan du concept et je n’ai jamais fait autant de sport de ma vie, tout en adorant cela !
Vous pouvez voir la liste des studios ici et pour s’inscrire au ClassPass illimité (jusqu’au 31 août), c’est par .

Expatriation : What are you running from?

Plage de Schiermonnikoog, Pays-Bas

C’est une question que l’on m’a posée plus d’une fois en dix ans d’expatriation. A quoi est-ce que tu essaies d’échapper ? C’est une blague, bien sûr, mais j’avoue queça résume un peu ma vision de l’expatriation. Une envie de ne pas se laisser cantonner par le monde tel qu’on le connaît, une soif d’ailleurs, d’autre chose. Un besoin de découvrir une autre version des faits, de se réinventer ailleurs.

Honnêtement, c’est surtout à Amsterdam que je l’ai trouvée cette vision. Je ne sais pas encore où le vent me portera après New York, mais je crois que mes années à Amsterdam resteront mon expérience préférée, en terme d’expatriation, j’entends. Là-bas, j’ai rencontré des gens de tous horizons qui avaient atterri là pour mille raisons différentes. Derrière leur histoire, on devinait des nouveaux départs, des coeurs brisés, des petites discordes familiales, des sentiments de ne pas être chez eux dans leur pays d’origine, des envies irrépréssibles de remettre les compteurs à zéro. Dis comme ça, on pourrait imaginer une équipe de mal-aimés mais pour moi, ça n’a rendu l’expérience que plus fascinante. Et puis c’était une façon comme une autre de se prouver que, si l’on n’est pas satisfait des cartes que la vie nous a distribuées, il ne reste qu’à nous de modifier la donne. 
En Australie, j’ai rencontré beaucoup plus d’immigrés (ou plutôt d’enfants d’immigrés) que d’expatriés. Beaucoup d’australiens se disent italiens, grecs, turcs, croates… parce que leurs parents viennent de là-bas. Ils ont grandi dans une culture au sein d’une autre culture, à écouter leurs parents parler une langue qu’ils ne maîtrisent pas vraiment, une fois adultes, et à essayer de trouver le bon équilibre entre les traditions d’ici et de là-bas. Ca a conduit à des conversations assez intéressantes. Après avoir précisé que je suis française, on me demandait souvent “Mais, tu es née là-bas ? “, “Et tu parles quelle langue avec tes parents ?”ou encore, “Tu as la nationalité française ?”. Pour moi, les réponses à ces questions étaient évidentes, mais pas pour eux. Nombre de ces italiens et de ces grecs n’ont mis les pieds qu’une fois ou deux dans “leur” pays et ne parlent pas vraiment “leur” langue. 
De ce point de vue, c’est un peu pareil aux US où la question de l’identité est vraiment intéressante. Finalement, on croise assez peu de gens qui se déclarent “américains”, à la place, ils parlent d’héritage, d’origines, de communauté… Alors le concept d’expatriation, forcément, ça n’a pas le même poids. A New York, le problème est encore différent. On y rencontre moins des expats au sens où je l’entendais plus haut, que des personnes qui ont saisi une opportunité professionnelle. Bien sûr il y a la part de rêve que l’on a l’impression de s’approprier rien qu’en mettant les pieds dans cette ville, mais surtout, il y est question de boulot. Si je regarde autour de moi, je constate que ça ne refuse pas, un boulot à New York. Le reste, la vraie vie, suit (ou pas) mais ici, pas de fuite en avant, on est là pour grimper à l’échelle. Et personne n’oublie que if you can make it here, you can make it anywhere.

Le début de cette série sur l’expatriation, c’est par ici

Le Point – Vivre New York

Je parlais récemment d’un projet professionnel que j’avais envie de partager ici, alors le voilà ! J’ai collaboré avec l’équipe de French Morning pour rédiger ce guide sur la vie à New York publié par Le Point. Pour ce faire, j’ai interviewé des dizaines de New Yorkais sur des sujets aussi variés que leur rapport à leur travail dans une culture où l’on peut se faire virer du jour au lendemain, leurs habitudes sportives, leur vies de quartier etc.


J’ai aussi rédigé un petit guide du savoir-vivre à New York, ainsi que cinq itinéraires pour découvrir la ville à sa façon.
Le guide est en kiosque en France pendant tout l’été, a priori. Retrouvez mes papiers p.34, 69, 110, 120 et 136-143.
Bonne lecture à ceux que cela intéresse !

En Images # 22 – New York

Il y a quelques semaines, je me suis lancée le challenge de tester un nouveau resto chaque week-end, plutôt que de toujours fréquenter les mêmes endroits. Pari tenu pour le moment, mais parmi mes découvertes, Monument Lane est le seul endroit que je recommanderais. La nourriture y est riche (très riche même, une petite sieste après coup serait la bienvenue) mais vraiment délicieuse. A tester pour le brunch : le brioche French toast et le Farm egg scramble. En plus, le café se trouve dans une très chouette rue du West Village qui regorge de petites boutiques et restos/bars sympathiques.

Le Bowery Mural a été repeint récemment (il est renouvelé plusieurs fois par an). Il y a quelques semaines, il ressemblait à ça :

Et maintenant :

Au jardin botanique de Brooklyn. Cette photo réussit l’exploit de prétendre que nous étions seuls au monde, alors que l’on pouvait à peine mettre un pied devant l’autre. 

J’ai enfin visité le Whitney ! Il était temps de voir “l’original” car le musée d’art américain déménage l’année prochaine à l’extrémité sud de la High Line. Ce qui méritera sans aucun doute une autre visite.

Une chouette sculpture en légo sur la 10ème avenue :

Et une autre adresse sympathique: M.Wells Dinette au sein du Moma PS1 dans le Queens. La nourriture y est très bonne, mais c’est surtout le décor de salle de classe qui mérite le détour. 

L’expatriation pour tous

Comme je le disais récemment, dans quelques jours, cela fera dix ans que j’ai quitté la France, dix ans que je suis expatriée. Au cours de ces dix années, j’ai vécu dans trois pays et trois continents différents, et dans des contextes complètement différents. A Amsterdam, j’étais partie seule, après la fac, avec tout mon barda, pas un rond en poche et une (vague, mais ça, je ne l’ai su que plus tard) offre de stage. Melbourne, j’y suis partie avec mon amoureux. Ca a été le début d’une procédure de visa longue et compliquée, et puis, venir s’imbriquer dans la vie passée de sa moitié n’est pas aussi facile qu’il paraît. Ensuite il y a eu New York, sur un pied d’égalité cette fois-ci, on est tous les deux étrangers et ça nous convient plutôt bien. Mais, même si c’était mon rêve depuis toujours, ça a probablement été l’expatriation la plus difficile, ou en tout cas celle qui a demandé le plus de temps et d’efforts. Tout cela malgré le fait qu’il s’agissait d’une mutation pro et que beaucoup des démarches et des frais ont été pris en charge pour nous. 
Et donc, je me suis dit qu’il serait sympa de revenir sur mon expérience et de partager quelques idées sur le sujet. Commençons par ça: l’expatriation, c’est ouvert à tout le monde. Si, si j’insiste. Quand on est expatrié (qui plus est dans des endroits qui font rêver) on entend souvent ce refrain “Moi aussi, j’aimerais bien partir à l’étranger mais je ne peux pas…”. Et dans la majorité des cas, cette plainte est prononcée par des gens qui n’ont jamais vraiment essayé. Qui ne se sont jamais vraiment renseigné. 
En fouillant un peu, on se rend compte qu’il y a mille et une façons de partir à l’étranger : mutation, embauche directe, stage, VIE, création d’entreprise, post-doc, études, mission humanitaire, sponsorisation par son conjoint etc. Il existe aussi des tonnes de visa différents pour chaque pays. Par exemple, les Etats-Unis organisent même une loterie à la carte verte, avec un tirage deux fois par an. Et les critères sont assez faciles à remplir.
Au fil des années, j’ai passé des heures et des heures sur les sites de département d’immigration autant pour l’Australie que les Etats-Unis. Et je peux vous dire que c’est ennuyeux à mourir. Ils sont en général mal fichus, utilisent un langage légal à peine compréhensible, et il est facile de passer à côté d’un visa qui conviendrait mieux à son cas. Mais, à moins d’embaucher un avocat d’immigration, c’est un peu un passage obligé, et on ne peut pas se baser sur son voisin, chaque cas est unique. D’ailleurs, parmi tous mes amis expats à New York, il y en a très peu qui ont le même visa. Et puis, bien sûr, il y a toujours la possibilité de s’expatrier au sein de l’Europe. On ne s’en rend pas forcément compte, mais pouvoir aller vivre en Espagne, en Suède ou en Grande-Bretagne avec un minimum de paperasse est une vraie chance que beaucoup de non-européens nous envient.

Sauf que voilà, s’expatrier, cela demande un travail énorme. Pour partir en stage à Amsterdam, j’ai passé six mois à envoyer des candidatures en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas (je faisais une fixation sur les pays nordiques, au cas où vous n’aviez pas remarqué), tout en préparant mes arrières et en postulant aussi à des stages sur Paris. J’ai persisté encore et toujours, y consacrant tout mon temps libre (en dernière année de master avec deux petits boulots à côté), malgré les réponses négatives (quand il y avait une réponse tout court). Finalement, je n’ai obtenu mon stage qu’en harcelant presque la seule et unique personne qui m’avait dit qu’il avait peut-être éventuellement une possibilité au sein de son agence.
Pour Melbourne, j’ai préparé mon visa des mois à l’avance, bien avant de partir. Et une fois sur place, j’ai passé des week-ends entiers à construire mon dossier. Vous pouvez lire mes péripéties ici.

Notre déménagement à New York, ça a été un an de travail. Je dis “de travail” car c’est exactement ça, un boulot presque à temps plein : vendre ses meubles et la majorité de ses affaires, recueillir des devis pour les déménageurs internationaux, étudier toutes les possibilités de visa et prendre des décisions importantes très rapidement pour pouvoir les obtenir, boucler sa vie entière dans un pays, et déjà la construire dans un autre. Sans parler du fait que pendant six mois, on a oscillé entre deux choix, Paris et New York, et que cela a probablement été une des décisions les plus difficiles à prendre, les deux options présentant de gros inconvénients (et des avantages, aussi, bien évidemment).

Alors, quand une copine m’a envoyé un email le lendemain de ses 31 ans, pour me dire que cela fait longtemps qu’elle pensait à partir un an en Australie et qu’elle aimerait que je la conseille* sur le visa vacance-travail**,  j’ai eu du mal à le croire. A deux jours près, elle avait raté la date butoir pour l’obtenir, tout ça parce qu’il ne lui était pas venu à l’esprit de se renseigner avant.
J’en reçois de temps en temps, des emails de ce genre. Souvent, il y a une petite phrase du genre “tu as tellement de chance d’avoir pu le faire, toi !” et ma réaction est toujours la même. Partir à l’étranger est la meilleure chose qui me soit arrivée, et je le conseille vivement à tous ceux qui y pensent. Mais non, ce n’est pas une chance. Il n’y a rien de bien chanceux dans le fait de partir vivre à l’étranger. Il faut savoir saisir les opportunités, être prêt à faire des sacrifices, et souvent bosser dur pour monter son projet.

A suivre… 

* Conseil numéro 1 : ne demandez pas conseil à vos potes sur les visa. C’est comme si vous demandiez à quelqu’un qui n’a aucune notion de médecine de diagnostiquer une maladie, juste parce qu’il l’a eue lui aussi.
* Le visa vacances-travail ! Encore une autre façon de partir vivre à l’étranger !

Astuces penderie

S’il y a un aspect de ma vie qui est plutôt bien organisé, c’est ma penderie. Je range mes tee-shirts par longueur de manche et mes robes par occasion et par couleur, j’ai investi dans des cintres en feutre (aussi résistants que le bois mais qui prennent beaucoup moins de place), note consciencieusement tous mes achats dans un carnet, et j’en passe. C’est contagieux, en plus. M.C. m’a récemment indiqué que son tiroir à pulls disposait désormais d’une pile “pulls avec complications”, c’est-à-dire avec zips, boutons ou motifs. Je n’étais pas peu fière.
Cela dit, je suis toujours à l’affût de nouvelles astuces pour me faciliter la vie. Voici celles que j’ai découvertes récemment : 


Tout d’abord, j’ai arrêté les grands nettoyages de printemps. Sur le principe, c’est super, et ça fait un bien fou de faire le vide ou de retrouver une pièce que l’on avait oublié. Mais en pratique, cela implique de se bloquer une demi-journée et de rester motivée jusqu’à ce que tout soit trié, rangé, ou mis de côté. Bien souvent, je craquais avant la fin et finissais avec une pile de fringues par terre sans savoir quoi en faire. Mon nouveau truc, c’est le tri par catégorie. Dès que j’ai une demie-heure de libre, je m’attaque à un type de fringues/accessoires et un seulement. Dernier en date : mes jeans. Hop, je les sors tous, les essaie les uns après les autres, décide de leur sort sur l’instant (résultat : deux donnés, un jeté), les replie et empile par couleur puis en profite pour les transférer dans un nouveau tiroir. Au fur et à mesure des mois, je passe d’un catégorie à l’autre et finis avec le même résultat : un tri complet de ma penderie. Mais sans avoir l’impression d’avoir perdu une belle après-midi. 


Lors de mon passage à Melbourne, je visite la maison fraîchement rénovée d’amis à nous. En faisant le tour, je tombe en pâmoison devant le walk-in closet. Il est immense, mais il est aussi plein à craquer. La copine en question est un peu trop accro au shopping (on en connaît d’autres) et son mari a instauré une nouvelle règle : celle des cintres à l’envers. Le principe : au départ, tous les cintres sont accrochés à la barre par en-dessous (au lieu de par-dessus), c’est-à-dire que le bout du crochet fait face à l’extérieur de la penderie (je ne sais pas si je suis très claire, regardez plutôt les photos). Dès qu’une pièce est portée, on remet son cintre à “l’endroit”. Au bout de six mois, toutes les fringues qui sont encore sur des cintres “à l’envers”, doivent être données (ou vendues ou jetées selon la fringue, bien sûr). Ca a l’air simple comme ça, mais j’ai trouvé que c’était une idée de génie. D’abord, ça permet de se rendre compte à vue d’oeil chaque matin que l’on ne porte vraiment qu’une petite portion de sa garde-robe. Ensuite, ça encourage à porter des pièces que l’on a délaissées. Si on a envie de les garder dans six mois, on n’a pas le choix, il faut que leurs cintres puissent repasser à l’endroit. Enfin, ça décourage un peu de faire du shopping. Quand on voit chaque matin que l’on a plusieurs chemises que l’on n’a pas encore portées cette année, ça culpabilise un peu d’en ramener une autre à la maison. 

Cela fait donc bientôt six mois que j’ai adopté cette méthode, et je suis assez surprise (et ravie) de constater qu’une bonne partie des cintres sont revenus à l’endroit. Ce qui veut dire que j’ai le droit d’aller faire du shopping, non ?

* Désolée pour la qualité médiocre des photos. C’est encore plus pathétique car j’ai tout le matos pro à la maison, mais, non seulement je ne ne sais pas m’en servir, mais en plus je n’ai pas la patience. J’admire les blogueuses qui prennent leurs tenues en photos chaque jour, j’ai tout à fait conscience du temps que ça demande !

Montauk et les Hamptons

Jusqu’à ce que je visite Montauk l’année dernière, j’avais une vision très idyllique des Hamptons. Deux années de suite, j’ai essayé d’y réserver un week-end entre juin et septembre, sans succès. Cela ne faisait que confirmer mon idée que c’était the place to be en été.
C’est que vous voyez, dans les Hamptons et à Montauk, il n’y a vraiment que deux types d’hébergement : les share house (les maisons à louer à plusieurs) et les motels hors de prix. Pour le premier, mieux vaut réunir une grosse bande de copains (et être prêt à dormir un peu n’importe comment et à les retrouver plusieurs week-ends d’affilée), pour le deuxième, si le mot “motel” a une connotation un peu négative, c’est sans doute parce qu’il la mérite. Dans les Hamptons, les motels n’ont de luxe que le prix.
Ma vision de Montauk ressemblait à ça : petit village de pêcheur d’un autre temps, dégustation de poisson frais à toute heure, balades romantiques sur la plage, bref week-end de détente et de bonne bouffe loin du brouhaha et de l’humidité suffocante de New York.
Si vous n’avez pas envie de lire jusqu’à la fin, je peux d’ores et déjà vous donner le dénouement de l’histoire: Montauk m’a tellement déplue que j’ai sérieusement pensé à reprendre le train plus tôt, après y avoir séjourné moins de 48 heures. J’ai beau adoré New York, quand je pars en week-end, c’est justement parce que j’ai envie d’y échapper.
Les restos sympas de Montauk ? Mieux vaut les réserver plusieurs semaines à l’avance ou être prêt à faire la queue pendant une heure ou plus. Et bien sûr, les prix sont aussi élevés qu’à New York.
La plage de Montauk ? Très décevante, en ce qui me concerne. Une eau glaciale, un petit bout de plage sans intérêt, bordée de dizaines de motels hideux. Il a fait plutôt froid ce week-end là (20°C environ) et  elle était bondée de vingtenaires en bikini fluo. J’ai même trouvé la fameuse plage de Ditch Plains sans grand intérêt. Il paraît qu’elle est très prisée par les surfeurs, mais il n’y avait pas assez de vagues ce jour-là.
Se déplacer dans Montauk : à pied ou en vélo, si on ne va pas trop loin (c’est assez pentu, quand on sort du centre du village). Sinon… en taxi. New York, New York, quoi.
Le village ? Je lui ai trouvé peu de charme. Quelques échoppes poussiéreuses côtoient des boutiques de créateurs… Bof, on en a vite fait le tour.
J’ai aussi testé le Surf Lodge, un des hôtels hyper branchés de Montauk. Le prix des chambres est hallucinant, mais la nourriture du resto y est assez bonne. Le cadre est sympathique, assez paisible au bord d’un lac, mais à moins d’être client de l’hôtel, on ne peut vraiment en profiter que pendant le repas.
J’en suis arrivée à la conclusion que pour s’amuser dans les Hamptons, il faut soit avoir 20 ans, être en bande, et se ficher de dormir ou être ami avec Gwyneth Paltrow, ou toute autre célébrité hamptonite et être invité aux pool parties dans sa magnifique villa. Pour un week-end en couple, je pense qu’il y a de bien meilleures destinations. 
Bon et pour finir sur une note pas complètement négative, j’ai tout de même apprécié une balade autour du phare de Montauk, et les lobster rolls du Red Hook Lobster Pound… que l’ont peut aussi savourer à New York. Bon, allez, j’arrête !

COS in the US!

COS est indéniablement une des marques qui m’a manquée le plus depuis que j’ai quitté l’Europe. Elle est née seulement quelques mois avant mon départ pour l’Australie, mais cela a suffi pour me fidéliser : plus tard, c’était un passage obligé pour moi à chaque retour en France. 
Pour celles qui ne connaissent pas, C.O.S. (pour Collection of Style) est la marque haut de gamme d’H&M, jusqu’à maintenant seulement disponible en Europe. Tout n’est pas bon à prendre dans leur collection; personnellement, j’aimerais qu’ils mettent le holà sur leurs robes housses, et certaines coupes expérimentales ont dépassé le stade “original” pour atteindre directement “bizarre juste pour être bizarre”. Mais ils sont aussi très forts dans l’art du basique intéressant. Ma pièce COS préférée, par exemple, est un pull tunique gris en laine devant mais en lyocell et boutonné derrière. Le contraste des matières, les petits détails bien pensés, ils font ça bien chez COS. J’aime aussi que l’on y croise finalement très peu les tendances du moment, même si j’aimerais qu’ils exploitent plus de couleurs et d’imprimés. 
Bref, la marque a annoncé il y a quelques mois qu’elle s’implanterait aux US cette année, et j’attendais de pied ferme la boutique prévue sur Spring St à New York (dans SoHo). Apparemment, l’ouverture a été retardée, mais leur boutique en ligne vient d’ouvrir aujourd’hui ! Et en bonus, il y a 25% sur tout le site avec le code helloamerica. 
Voici quelques pièces qui m’ont tapé dans l’oeil. 
On voit des tee-shirts rayés partout, mais un sweat rayé, ça change tout, non ? Je plaisante, mais c’est justement le genre de détails que j’aime chez la marque. Leur mille et une façon de revisiter la chemise classique en est aussi un bon exemple. 
Cette robe rayée, c’est exactement ce dont je parlais plus haut. Pourquoi tant de housse ? Si elle était cintrée, je me serais précipitée dessus. Et ce rose mauve, je crois bien que c’est ma teinte de rose préférée. Malheureusement, elle n’est pas toujours facile à porter quand on est blonde aux yeux bleus…

Et vous, vous aimez COS ? 

En passant…

Je suis en train de boucler plusieurs projets professionnels (tout en réfléchissant aux suivants, la joie d’être freelance !) mais j’ai aussi plein de choses à raconter.

Il me reste encore pas mal de posts voyages à faire, notamment sur ma plus grande déception (Montauk) et mon gros coup de coeur (Charleston) de l’année dernière. Je reviens aussi de Los Angeles où j’ai passé un excellent séjour. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais je nourris une passion sans fond pour les palmiers, donc, quand je suis en Californie, il me suffit de lever les yeux pour me mettre à planer. J’ai plein de photos et de bonnes adresses à partager… A suivre. 
Deux ans déjà ! Il y a quelques mois, un chauffeur de taxi nous faisait la remarque, à M.C. et à moi, que nous étions encore des jeunes mariés. Cela nous a bien fait rire : huit ans (et une dizaine de jours maintenant) que l’on est ensemble, plus de sept ans que l’on vit ensemble (avec des passages dans trois continents), cela ne donne pas l’impression d’être un couple tout neuf. D’ailleurs, c’est pour cela que nous nous sommes mariés le jour de notre anniversaire (de notre première date) : pour nous, il n’y a pas de distinction entre l’avant mariage et l’après, juste une évolution au fil des ans, des passages de la vie, et des pays aussi. J’avoue que je reste toujours perplexe devant les couples qui célèbrent leur anniversaire de mariage mais ne se souviennent pas de la date à laquelle ils se rencontrés… Bref, c’était quand même plutôt sympathique de se remémorer ce jour grâce à un article paru, en décembre dernier, dans Bride (un magazine australien). 
C’est le printemps ! Enfin, enfin, enfin, il est arrivé. Et je n’ai envie de porter que du gris, du blanc et du noir. Et des baskets… blanches et noires. Ok, ce n’est pas super printanier tout ça, mais peu importe. J’ai découvert récemment que je préférais les jeans gris aux jeans bruts, et je ne quitte plus mon skinny Citizens of Humanity (modèle avedon, couleur moon shadow, un gris délavé juste ce qu’il faut). Quand je l’ai acheté en soldes il y a quelques mois, je n’étais pas vraiment sûre de moi et, sur le moment, j’avais même pensé à le retourner. Finalement, je le porte tout le temps, et il est vite devenu mon jean préféré. C’est souvent comme ça, d’ailleurs chez moi. Je ne suis pas sûre d’une pièce pendant un temps, et je finis par ne plus pouvoir m’en passer. Comme quoi mes instincts me trompent souvent. 
Je viens de terminer un projet boulot dont je vous reparlerai bientôt. J’ai eu le plaisir de rédiger une série articles sur la vie à New York pour un hebdomadaire français, à paraître en juin. Pour une fois que je travaille sur un projet suceptible d’intéresser certains lecteurs, je vais en profiter 🙂
Le Gala du Met a eu lieu lundi soir, et comme toujours, j’ai suivi cela avec attention. Il y avait plein de robes fabuleuses (Karolina Kurkova, en Marchesa, était particulièrement sublime, mais j’ai aussi beaucoup aimé Reese Witherspoon en Stella McCartney. Cette teinte de rose est parfaite !) mais cela signifie aussi le début de l’exposition mode annuelle du Met, à laquelle je me rends religieusement depuis que je vis à New York. Je sais déjà que la rétrospective sur Charles James va me plaire, nul doute que je vais passer de longs moments à rêver devant ses robes de bal d’une autre époque !
D’ailleurs, en parlant de choses à faire à New York, j’ai une liste longue comme le bras de musées, restos, bars, boutiques à visiter, grâce aux très nombreuses recherches que j’ai dû faire pour mes articles. Je me suis même lancé un challenge : tester (au moins) un nouveau resto chaque week-end. So far so good! Découvert (et approuvé) ce week-end pour le brunch : Monument Lane dans le West Village. 
Ah et pour finir ce pèle-mêle, dans quelques semaines, cela fera dix ans que j’ai quitté la France. Cela mérite bien un petit post sur ce que ces dix années d’expatriation m’ont apprise…
A bientôt !