Travels
Montauk et les Hamptons
Un week-end à Londres
Deux semaines à peine après avoir quitté le soleil mexicain, je me suis retrouvée à Londres par un froid polaire. Pour moi, c’est le vrai test : si on arrive à apprécier une ville à son pire, c’est qu’on l’aime vraiment.
Voici donc les points forts de mon dernier séjour Londonien :
- Arpenter le grand magasin Liberty London en long en large et en travers. Je n’arrive pas à croire que je ne m’y suis jamais rendue auparavant, alors que j’ai bien sûr toujours admiré leurs célèbres tissus. J’en ai rapporté quelques souvenirs (leur papeterie est superbe, ainsi que leur vaisselle) et ai dû y retourner trois fois en tout. Oui, en trois jours.
- Une balade et un brunch à Notting Hill (passage obligatoire pour moi quand je suis à Londres, je suis une vraie touriste dans l’âme. Je n’ai pas pu non plus m’empêcher de passer chez Harrods et devant le Buckingham Palace).
- Expérimenter la grande tradition anglaise qu’est l’Afternoon Tea. Bon, il faut dire que toute tradition en rapport avec la nourriture me parle, mais celle-ci est si gourmande (les scones avec de la clotted cream !!!) que je n’ai pas pu m’y adonner qu’une seule fois. Mes deux adresses : chez Liberty London, donc, et Cocomaya. Depuis j’ai grandement envie de tester Tea & Sympathy, le salon de thé British du West Village.
- Une visite de la National Portrait Gallery. Ma curiosité était attisée par le portrait de Kate Middleton qui avait fait beaucoup de bruit. De près, je l’ai trouvé tout aussi sombre et peu flatteur, mais la galerie valait tout de même le déplacement. Il y a beaucoup d’oeuvres intéressantes et cela m’a fait un bon rappel d’histoire de l’Angleterre.
- Dîner obligatoire dans un Fish&Chips près de Covent Garden. Obligatoire quand on a un mari australien qui a été élevé au Fish&Chips.
- J’ai aussi beaucoup aimé Borough Market, un grand marché culinaire mi-couvert qui n’a rien à envier au Chelsea Market.
- Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un tour par Somerset House (j’étais à Londres pendant la Fashion Week) pour admirer le fashion circus de près. Toute curieuse que je suis, je me suis aventurée à l’intérieur jusqu’à ce qu’un garde m’interpelle. J’étais en train d’essayer de rentrer dans un endroit VIP (sans m’en rendre compte), et je n’avais pas de badge. En même temps, il aurait pu deviner à mon look : je n’avais emporté qu’une petite valise avec moi et mes jeans et mes boots défoncées m’ont servis d’uniforme pendant dix jours.
- Côté shopping, à part Liberty London, j’ai adoré les rues du quartier du Seven Dials, ai visité le Dover Street Market, et suis bien sûr passée chez COS, la marque qui me manque le plus depuis que je vis hors d’Europe. D’ailleurs, une boutique est prévue dans New York (sur Spring Street) mais la date d’ouverture n’a pas encore été confirmée.
Dallas, Texas
Mais, bref, parlons de Dallas aujourd’hui. J’avoue que j’y suis arrivée avec une seule chose : un terrible a priori sur la ville et son univers impitoyable. C’est pourquoi ce que j’y ai trouvé sur place m’a surprise.
Où aller voir un rodéo et rêver devant des bottes de cowboy encrustées de pierres précieuses :
à Fort Worth, à 40 minutes de Dallas environ.
Où aller choisir sa prochaine villa :
Dans Highland Park, le quartier de George Bush. Tapez “Highland Park Dallas” dans Google Images juste pour rire.
Ce sera tout pour aujourd’hui y’all!
D’autres villes des US:
Reset
L’année 2013 a été incroyablement chargée en déplacements en tous genres. En tout, j’ai passé près de trois mois (sur toute l’année) à vagabonder entre trois continents, à faire et défaire ma valise et à essayer à chaque retour de reprendre contrôle du temps sans succès. Impossible de prévoir d’un mois sur l’autre, de me tenir à une activité sportive ou à une routine quelconque, et même si j’emmène presque tout le temps mon travail avec moi, il faut bien avouer que ce n’est pas lorsque je suis jet-laguée que je suis la plus productive.
Et donc, bien que cela ait donné lieu à de superbes voyages et à des souvenirs inoubliables, ma première résolution pour 2014 a été de ralentir la cadence, de passer moins de temps dans les aéroports et de revoir mes priorités. On verra combien de temps cela dure (plusieurs projets se profilent déjà pour le printemps et l’été) mais à la même époque l’année dernière, je m’étais déjà rendue dans trois pays différents, donc il y a du progrès 🙂
Et puis, cela me permettra de mettre ce blog un peu à jour et de justement parler de ces voyages. Parce que depuis le Mexique en janvier dernier, il y a eu : Londres et Paris, Miami, Dallas, Montauk, Paris à nouveau suivi de trois autres régions de France, Chicago, Charleston, Hilton Head et Savannah, Austin, Antigua (dans les Caraïbes) et enfin, Melbourne.
Plein de posts en préparation, donc. A très vite !
Happy New Year!
* De loin le plus brutal que j’aie jamais connu. L’Australie, c’est vraiment le bout du monde. Debout pendant plus de trente heures au retour (dont 20 heures de vol sans dormir entrecoupé de 5 heures d’attente à LA), et mon horloge biologique qui est toujours réglée sur Melbourne, j’espère refaire surface bientôt…
** Sans rire, nous avons bien joué au loto pendant que nous y étions, et avons gagné la somme astronomique de $21. Peut mieux faire.
Merida, Mexico
Même si Tulum était absolument paradisiaque, nous avions envie de parcourir un peu plus la région et avions réservé deux nuits près de Merida, ville touristique connue pour ses maisons colorées et sa cuisine dans la région du Yucatan. Pour se faire, nous avions réservé deux nuits dans un domaine en pleine campagne, à une demie-heure environ de Merida. Cette ancienne usine reconvertie en domaine de tourisme pour créer des emplois dans la région se trouve au milieu de nulle part. Après avoir traversé une demie-douzaine de petits villages plus pauvres et décatis les uns que les autres, on emprunte une route de campagne où on ne croise pas un chat pendant plus de vingt minutes. On finit par bifurquer sur un chemin de terre que le GPS ne reconnaît même pas et on a juste assez de temps de se convaincre que l’on s’est trompé de route, que l’on est complètement perdu et qu’on a aucune idée d’où on se trouve quand on arrive à ce qui reste de l’entrée de l’usine.
Tulum, Mexico – Part 2
Tulum, Mexico
Bref, à Tulum, au Mexique, nous avons (presque) réussi notre coup. On s’est couchés avec les poules (et réveillé avec le coq), avons dîné avant 19h30 presque tous les soirs, et avons passé le plus clair de notre temps entre là :
Et là :
Il faut dire que Tulum, c’est le repaire des honeymooners. Moins flashy que Cancun (assaillie par les spring breakers) et beaucoup moins fêtarde que Playa del Carmen. Plus tranquille que Tulum, on ne fait pas. A part de très bons restos, à des kilomètres de vue, il n’y a que ça :